Prélude à Fondation

Je suis content d'avoir découvert Fondation par l'ordre de publication plutôt que par son ordre chronologique, car je ne pense pas que j'aurais accroché à la série en commençant par ce Prélude. On y découvre un Hari Seldon extrêmement maladroit voir carrément exaspérant à beaucoup de moments, et la première moitié du livre a été extrêmement compliquée à lire pour moi.

C'est à environ 70% que j'ai enfin atteint un stade classique que j'avais eu jusqu'ici avec Asimov : l'impossibilité de lâcher le livre. Ces 30 derniers pourcents viennent rattraper une partie de la pénibilité de la première moitié et suffisent à me donner envie de lire L'Aube de Fondation, mais je n'ai pas retrouvé dans ce premier tome la magie du cycle original ni sa subtilité.

J'ai aussi eu énormément de mal avec beaucoup de remarques lascives voir extrêmement sexistes qui émaillaient inutilement le récit mais je ne saurais dire si elles étaient aussi présentes dans l'oeuvre originale et que c'est mon oeil qui a changé avec le temps ou si c'est une particularité de ce tome.

En soit donc un prélude très en deça de la série originelle que j'ai adoré et qui au final apporte très peu sauf dans ses ultimes pages.