Je me suis dit que j'étais passé a côté cette fois. Mais rattrapé par le charme de la narration, du souffle qui remplit les voiles dans la seconde partie du bouquin. Me reste dans la tête toutes ces expressions québécoises et la beauté d'une île sauvage, ou l'on récupère des parties de soi.
J'ai un poulet dans le four... est ma nouvelle excuse pour passer à côté de ma vie.
La fin d'une trilogie poignante, ou le rouleau compresseur d'élites politiques percute l'idéalisme et la résistance opiniatres des militants des droits civiques. Riche en détails historiques sur une période d'une violence inouïe, ça donne l'impression de pénétrer au cœur de la matrice de Etats Unis modernes.
Lecture indispensable, longue et prenante.