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En vingt-cinq poèmes, Andrew McMillan compose une ode puissante au corps masculin. Que ce soit dans les salles de sport, en famille ou dans des bars interlopes, le poète observe cet étrange ballet auquel se livrent les hommes quand les corps parlent, quand le physique s'exprime, puis il interroge et décompose cette notion de virilité aussitôt, dans une poésie narrative à la fois crue et élégiaque. Car si McMillan parle comme personne du désir sexuel et du pouvoir qu'il exerce sur les hommes, son regard se tourne aussi souvent vers des territoires marqués par le manque, le départ ou la perte de l'être aimé. Ses poèmes disent la solitude tout autant que la quête effrénée de la masculinité. Les mots du jeune auteur anglais ne sont pas dénoués d'ironie et d'humour, sonnant toujours juste. L'acuité du regard que McMillan porte sur la condition humaine ainsi que sa langue limpide et originale font de lui l'une des voix les plus singulières de la littérature européenne d'aujourd'hui. Ses vers sont transposés admirablement en français par l'écrivain Philippe Besson qui livre ici sa toute première traduction.
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Pas vraiment séduit, je pense que j'avais des attentes trop grandes pour ce recueil de poèmes dont je ne conserve au final que deux bribes de deux poèmes séparés.