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Grégoire Delacourt, dont j'avais beaucoup aimé son précédent roman Mon Père, nous propose en cette rentrée littéraire un nouveau roman : Un jour viendra couleur d'orange.
Nous y suivons Pierre, vigile dans un supermarché, engagé dans le mouvement des gilets jaunes, et père d'un jeune adolescent autiste avec lequel il a renoncé à jouer son rôle de père ; Louise, l'épouse de Pierre, infirmière dans un service de soins palliatifs ; Geoffroy, leur fils de treize ans, un garçon différent, qui décompose la vie en couleurs ; Djamila, jeune musulmane de quinze ans dont les frères sont en voie de radicalisation, et nouvelle amie de Geoffroy.
Les personnages racontent leur quotidien, sous le spectre des couleurs chères à Geoffroy : le jaune des gilets de la révolte, le bleu des murs de l'hôpital, le rouge de la colère, le noir de la douleur.
J'ai un avis mitigé sur ce roman. Certains passages sont très jolis, en particulier ceux qui tournent autour de Geoffroy et de sa relation avec sa mère d'une part, et son père d'autre part. D'autres chapitres m'ont laissé de marbre, et je n'ai pas toujours été passionné par le récit.
Le style est fidèle à celui des autres romans de Grégoire Delacourt : des phrases courtes, rythmées, donnant une impression de fluidité, mais sans que ce soit transcendant. A l'image du roman : plaisant, indolore, mais manquant peut-être de saveur.