Everything for Everyone : An Oral History of the New York Commune, 2052–2072 est un livre signé par M.E. O'Brien et Eman Abdelhadi et publié en 2022 par l'éditeur Common Notions.
L'ouvrage se présente comme un livre d'histoire orale, la retranscription d'interviews fictives mais présentées comme réelles, dans le cadre la célébration des vingt ans de la fondation de la Commune de New-York. C'est donc un livre d'anticipation mais qui se présente comme le récit historique des vingt années qui ont changé le monde et la société, la fin du capitalisme et l'avènement d'une nouvelle ère où les citoyens se réapproprient leurs habitats, leurs activités, et leur vie en général.
J'ai beaucoup aimé ce jeu entre fiction et histoire, mais aussi les valeurs portées par le texte. Alors que l'actualité est chaque jour plus oppressante, que la vie sous le capitalisme hégémonique est toujours plus difficile à supporter, lire ce futur possible et désirable a été une bouffée d'air frais tout à fait bienvenue. Même si le retour à la réalité est difficile ...
Utopies réelles est un ouvrage du sociologue américain Erik Olin Wright, publié en anglais en 2010 et traduit en français en 2017. L’ambition de l’auteur était de proposer des pistes pour sortir du capitalisme, en s’appuyant notamment des expérimentations et des expériences anticapitalistes ou postcapitalistes, ce qu’il appelle des utopies réelles.
Pourquoi et comment sortir du capitalisme ? Quelles sont les alternatives d'ores et déjà présentes ? Peut-on, doit-on réinventer les socialismes par des réalisations concrètes ? Avec quels outils, quelles formes d'action, quelles institutions ? Telles sont les vastes questions, solidaires les unes des autres, auxquelles répond ce livre original et magistral, synthèse d'une enquête internationale et collective de plusieurs années sur les théories les plus actuelles de l'émancipation ainsi que sur de nombreux projets vivants de transformation radicale, ou plus graduelle, déjà observables dans les domaines social, économique et politique.
Grâce à un regard rigoureux et acéré, appelé à fonder un nouveau programme de recherche sur les expérimentations postcapitalistes contemporaines, se détachent une conception neuve du progrès et de ses instruments potentiels ainsi qu'une vision scientifique des modalités de dépassement du capitalisme.
Les utopies réelles ne sont ni pour les idéalistes ni pour les réalistes. Ce sont les expériences vécues, les projections audacieuses qui créent dès maintenant les conditions et les formes d'un avenir meilleur, d'un autre futur possible.
Traité savant, arme au service d'un renouveau nécessaire de l'imagination politique, Utopies réelles figure déjà parmi les classiques de la pensée sociale du XXIe siècle.
Avant de commencer ce livre, j’avais lu Stratégies anticapitalistes pour le XXIe siècle, un essai plus court qui se voulait à la fois une synthèse et un prolongement de celui-ci. Je dois dire que j’ai apprécié d’avoir lu la « version courte » avant de m’attaquer à la « version longue », dont les 637 pages et le ton théorique voire académique peut faire peur.
Il s’agit en effet d’un livre dense, peut-être trop dense parfois. L’inconvénient, c’est que l’on peut parfois se perdre dans la pensée de l’auteur, qui enchaine les analyses, les facteurs, les récusations et les synthèses à un rythme parfois difficiles à suivre quand on ne reste pas concentré suffisamment sur le texte. L’avantage, et c’est plutôt ce que j’ai envie d’en retenir, c’est qu’il est très riche en idées et en possibilités que l'on a envie d'explorer.
C’est un livre qui analyse les méfaits du capitalisme, élabore des concepts et une théorie de transformation sociale, décrit les stratégies qui s’offre à nous, et tente de proposer des solutions en s’inspirant de propositions théoriques ou d’expériences concrètes. L’auteur nous amène ainsi à réfléchir, à nous poser des questions, et finalement nous donne envie de nous engager pour expérimenter.
Dans cet essai publié en anglais en 2018 et traduit en français en 2020, le sociologue américain et théoricien marxiste Erik Olin Wright nous propose des pistes pour lutter contre le capitalisme.
Il décrit notamment cinq stratégies passées ou actuelles :
- écraser le capitalisme, stratégie classique des révolutionnaires, consistant à renverser le pouvoir en place pour imposer un nouveau système
- démanteler le capitalisme, consistant en une prise du pouvoir d'Etat pour démanteler progressivement le système capitaliste jusqu'à un point de rupture permettant de basculer dans le socialisme
- domestiquer le capitalisme, consistant la aussi à prendre le pouvoir d'Etat pour prendre des mesures visant à atténuer les effets néfastes du capitalisme
- résister au capitalisme, par l'action syndicale, la grève, les manifestations, et les mouvements sociaux en général
- fuir le capitalisme, soit individuellement, soit en montant des collectifs dans les interstices du système
L'auteur affirme que chacune de ces stratégies est individuellement vouée à l'échec et propose une stratégie qui les combine, et qu'il baptiste l'érosion du capitalisme. Pour lui, il s'agit de lutter contre le capitalisme à la fois par le "bas", par des actions collectives et des initiatives visant à démontrer la pertinence des alternatives au capitalisme, et par le "haut", en utilisant le pouvoir d'Etat pour permettre, encourager, et développer ces alternatives.
Je ne sais pas si j'ai été totalement convaincu par les propositions d'Erik Olin Wright, mais l'ouvrage présente au moins l'avantage de proposer une réflexion stratégie et des pistes pour rester optimiste. C'est déjà beaucoup !
Un joli roman de fantasy mettant en scène la quête initiatique de la princesse Moïra dans un monde qui semble très classique mais se révèle changeant et déroutant, dans le bon sens du terme. Le récit m'a parfois semblé un peu confus, mais j'ai beaucoup l'inventivité de l'auteur.
La rébellion zapatiste est un essai de l’historien Jérôme Baschet, sur un terrain qu’il connait bien puisqu’il y vit et enseigne à l’Université autonome du Chiapas depuis plus de vingt ans désormais.
1er janvier 1994. Dans le Sud du Mexique surgit un mouvement politique absolument neuf. Autour de son porte-parole, le sous-commandant Marcos, émerge une ample dynamique sociale, forte de décennies de luttes menées par les paysans indiens du Chiapas.
La rébellion zapatiste, prenant ses distances à l’égard des doctrines de Lénine ou de Che Guevara, ouvre la voie à une autre pensée révolutionnaire. Son but n’est pas de prendre le pouvoir, mais de construire un monde où il y ait place pour de nombreux mondes ; son combat pour la justice sociale et la dignité partagée, qui se déploie dans l’expérience de l’autonomie, s’adresse à tous ceux qui résistent à l’ordre néolibéral.
Étude approfondie des idées et des valeurs du zapatisme, ce livre met aussi en perspective les apports et les stratégies d’un mouvement qui continue d’être une source d’inspiration bien au-delà du Mexique, rencontrant un vif écho auprès d’intellectuels et d’activistes du monde entier.
Si je devais résumer mon impression d’ensemble en terminant ce livre, je le ferais en trois mots : passionnant, éclairant, inspirant. C'est l'un des livres les plus intellectuellement stimulants et enrichissants que j'ai lus ces dernières années.
Si Jérôme Baschet commence par un rapide historique de la rébellion zapatiste, ce n'est que le point de départ d’une réflexion plus poussée sur l'expérience zapatiste et les valeurs qu'elle porte. Il n'en cache pas non plus les fragilités, les travers et les contradictions.
De tout cela, je retiens quelques points, en vrac et évidemment sans que cela soit exhaustif :
- l'expérience zapatiste est une critique en acte des révolutions passées, notamment d'inspiration marxiste et léniniste, mais c’est aussi une expérience en mouvement, qui refuse par nature de se figer et cherche au contraire à évoluer, à construire en marchant, en expérimentant des pratiques et en acceptant de les remettre en cause
- la rébellion zapatiste est une lutte pour l'humanité et contre le néolibéralisme (plus largement, contre le capitalisme dont le néolibéralisme n'est que l'incarnation la plus récente)
- la pensée zapatiste amène à s'interroger sur de fausses oppositions et à articuler des éléments en apparence contradictoires, comme par exemple : tradition et changement ; local, national et planétaire ; différence et égalité ; communauté et individu ; revendications communautaires et luttes sociales globales
- la pratique zapatiste s'appuie sur l'autonomie, l'auto-gouvernement des communautés et des communes, et le refus des dominations, dont celle de l’État
C'est une lecture qui m'a bousculé, le texte étant d'une grande richesse, avec des idées lumineuses. Jérôme Baschet fait preuve de pédagogie sans renoncer à la profondeur de son propos. Je me suis surpris à surligner des pages entières sur ma liseuse, que ce soit le texte rédigé par l’auteur lui-même ou des extraits de textes zapatistes qu'il cite abondamment pour illustrer sa réflexion.
Je pense que j'aurai envie de relire ce livre dans quelques mois, une fois que j'en aurai digéré l'essentiel. Je souhaiterai probablement y replonger pour en redécouvrir certaines subtilités qui m'ont certainement échappé lors de cette première lecture.
C’est en tout cas un livre que je ne peux que recommander à toutes celles et tous ceux qui se sentent concernés par les luttes sociales et s’interrogent sur les alternatives au capitalisme et à l’État.
Dans un futur proche où l’effondrement a eu lieu, une poignée d’humains tentent de faire vivre une utopie en s’inspirant des idées d’une jeune femme sur le spectre de l’autisme. Un joli roman qui nous parle du capitalisme, d’intelligence artificielle, des réseaux sociaux, et de l’humanité.
Justine Breton est une universitaire, maître de conférences en littérature médiévale, qui travaille beaucoup sur le médiévalisme, c'est-à-dire sur les représentations contemporaines du Moyen Âge. J'avais déjà apprécié son ouvrage Une histoire de feu et de sang. Le Moyen Âge de Game of Thrones, co-écrit avec Florian Besson.
Dans ce nouveau livre, elle dresse cette fois un panorama de la représentation du Moyen Âge dans les séries télévisées, de 1949 à nos jours. Elle en montre les aspects invariants (la représentation d'un Moyen Âge qui se veut réaliste, mais en réalité plus proche de l'image que nous nous en faisons, notamment par l'influence des oeuvres culturelles, dans une sorte de cercle sans fin) et ses évolutions (la représentation des genres, la complexification des récits, etc.)
Ceci n'est qu'un résumé très incomplet du propos passionnant et richement documenté de l'autrice, tout au long des près de 400 pages de l'ouvrage. Je recommande en tout cas cette lecture à tous les passionnés d'histoire médiévale et de séries TV.
Un très bel essai sur un thème qui m'est cher : la pluralité, des points de vue et des approches, dans la science-fiction. Pluralité, plutôt que diversité, comme l'autrice Ketty Steward l'explique et le défend très bien dans cet ouvrage, le premier publié par les Editions de l'Inframonde. Le propos est à la fois percutant, saisissant, instructif, et terriblement motivant pour se saisir de cet appel au changement, pour participer à cet élan salvateur et nécessaire.
Dans ce livre que l'on sent écrit par un passionné, Thibaut Claudel nous raconte l'histoire de Games Workshop et de sa création la plus connue : Warhammer 40,000. Il dresse ainsi un panorama complet d'un des jeux les plus célèbres, mais aussi l'un des plus mal connus. L'auteur y met à la fois son érudition et sa passion pour son sujet, et cela donne un livre instructif et plaisant à lire. J'imagine que cet ouvrage fera encore plus d'effet à des lecteurs totalement passionnés par Warhammer 40k, mais le lecteur tout juste connaisseur que je suis a passé un bon moment de lecture.
Dans cet ouvrage, les trois co-auteurs présentent et analysent des propositions théoriques de modèles économiques et politiques postcapitalistes peu connus, en particulier en langue française. C'est un effort de vulgarisation bienvenu pour sortir de la fausse alternative entre le capitalisme et l'échec de l'expérience du socialisme autoritaire de l'ère soviétique.
Si nous ne sommes pas obligés de croire que les modèles présentés soient directement applicables ni totalement convaincants, ils ont le mérite d'exister, d'imaginer des alternatives et surtout de nous amener à nous interroger sur des concepts et des principes économiques et politiques que nous remettons rarement en cause : le travail, la production, la consommation, la propriété, la planification, la rémunération, la prise de décision, etc.
Dans le débat d'idées qui l'oppose à Frédéric Lordon sur les stratégies pour rompre avec le capitalisme, Jérôme Baschet a publié en 2021 cet essai qui tente de tirer les leçons de la crise du Covid-19 et ses conséquences, que ce soit pour le capitalisme lui-même mais aussi et surtout pour les luttes contre ce même capitalisme.
Le propos est clair, passionnant et convaincant. Je ne vais pas le résumer ici, mais je dois dire que le lecteur souvent séduit par les textes de Frédéric Lordon que je suis aurait bien du mal aujourd'hui à prendre parti pour l'un ou pour l'autre, ou plutôt pour leurs approches respectives, puisqu'il s'agit ici d'un débat d'idées et non d'une confrontation de personnes.
En tout cas, cet ouvrage m'a donné très envie de lire les autres livres de Jérôme Baschet, notamment sur la révolution zapatiste au Chiapas, qu'il connait si bien.
Dans cet essai paru en 2014, la philosophe Chantal Jacquet mobilise des ressources philosophiques, littéraires, sociologiques et psychologiques pour définir et analyser le concept de "transclasse". Certains auteurs utilisent plutôt l'expression "transfuge de classe", mais l'autrice explique très bien en quoi ce terme lui semble péjoratif et pourquoi elle lui préfère celui de "transclasse".
Le propos est clair, bien structuré, même si certains passages utilisant des concepts philosophiques m'ont semblé un peu moins accessibles. Par contre, j'ai aimé l'utilisation des textes d'Annie Ernaux et de Didier Eribon, deux auteurs que j'apprécie beaucoup et dont j'ai lu avec plaisir certains de leurs ouvrages.
En un peu plus de 230 pages, Chantal Jacquet propose un essai à la fois synthétique et dense sur un concept qui m'intéresse particulièrement; et personnellement.
J'avais aimé Un jour ce sera vide, le premier roman d'Hugo Linderberg, et j'étais assez impatient de découvrir celui-ci, d'autant que je l'avais entendu en parler dans un podcast et que cela n'avait fait que renforcer mon envie de relire cet auteur.
Malheureusement, si la plume est toujours aussi jolie, le récit m'a semblé confus et surtout, assez inintéressant. J'ai eu de mal à m'attacher au narrateur, à ses amis et à l'histoire avec sa mère. Je comprends que le sujet puisse toucher personnellement l'auteur, mais je suis passé à côté de l'histoire.
Je retiens tout de même cette phrase qui m’a beaucoup touché :
"Il faut beaucoup de courage pour être fou."
Cette bande dessinée co-écrite par un psychiatre spécialisé dans les troubles anxieux propose en 120 pages environ un panorama sur le sujet. Le dessin est simple et efficace, le propos est clair et instructif. Je conseillerais cette BD à celles et ceux qui se sentent concerné(e)s par son titre, moi le premier ;-)
Memories of Ice est le troisième roman du cycle de fantasy Malazan Book of the Fallen de Steven Erikson. Après un deuxième tome qui nous amenait sur un autre continent, le récit reprend ici la suite du premier roman, sur le continent de Genabackis :
The ravaged continent of Genabackis has given birth to a terrifying new the Pannion Domin.
Like a fanatical tide of corrupted blood, it seethes across the land, devouring all who fail to heed the Word of its elusive prophet, the Pannion Seer. In its path stands an uneasy Dujek Onearm's Host and the Bridgeburners each now outlawed by the Empress alongside their enemies of old including the grim forces of Warlord Caladan Brood, Anomander Rake, Son of Darkness, and his Tiste Andii, and the Rhivi people of the Plains.
But more ancient clans too are gathering. As if in answer to some primal summons, the massed ranks of the undead T'lan Imass have risen. For it would seem something altogether darker and more malign threatens the very substance of this world. The Warrens are poisoned and rumours abound of the Crippled God, now unchained and intent on a terrible revenge...
Il y a encore beaucoup de très bon dans ce troisième roman du cycle : des personnages forts et attachants, des intrigues complexes, un récit épique, le tout dans un univers très riche que l’on prend plaisir à découvrir progressivement.
Si je devais émettre un bémol, ce serait pour regretter un rythme un peu faible au milieu du roman, comme un ventre mou qui aurait gagné à être réduit. On suit parfois certains arcs narratifs en se demandant à quoi ils servent, avant de comprendre seulement à la fin à quoi ils servent dans l’ensemble du récit. Cela peut sembler malin à la fin, mais cela peut gêner un peu la lecture. C’est souvent le risque avec les gros pavés comme celui-ci, et c’est quelque chose qui pourrait me lasser si cela se reproduit dans les prochains tomes.
Cet inconvénient est tout de même largement effacé par le final, à la fois épique et émouvant. Ce qui est impressionnant, c’est de se dire qu’on a déjà assisté à des événements impressionnants et des révélations importantes, mais que nous n’en sommes qu’au premier tiers du cycle. Je me demande où Steven Erikson va nous amener, en espérant que le chemin conserve les éléments les plus réussis et sache éviter les quelques baisses de rythme aperçues dans ce tome.
Les trois premiers volumes de Heartstopper nous plongeaient dans une romance très mignonne entre deux adolescents anglais, entouré de leurs adorables amis. Ce quatrième volume poursuit sur cette lancée tout en approfondissant le propos. Autour de l'histoire d'amour toujours très mignonne entre Charlie et Nick, Alice Oseman nous propose également, et surtout, un récit sur la santé mentale, à travers les troubles du comportement alimentaire de Charlie. Nous assistons au difficile chemin emprunté par Charlie pour trouver de l'aide et essayer d'aller mieux, lentement, pas à pas. Nous suivons également Nick qui tente d'aider son petit ami mais se retrouve souvent impuissant malgré tout l'amour qu'il éprouve pour Charlie.
J'ai bien aimé le message porté par l'autrice dans ce quatrième volume : l'amour ne suffit pas à guérir face à des problèmes de santé mentale, il faut être entouré de sa famille, de ses amis, et de professionnels. C'est un long chemin semé d'embuches, pas toujours à sens unique, et qui prend du temps.
Le troisième volume de Heartstopper poursuit les aventures de Charlie, Nick et leurs amis, cette fois à l’occasion d’un voyage scolaire à Paris. C’est toujours aussi mignon, touchant, avec par ailleurs un vrai regard sur des sujets parfois durs mais abordés avec délicatesse. J’aime toujours autant, et je sais déjà que je lirai avec plaisir le prochain volume quand il sortira.
Ce n'est clairement pas mon roman préféré de Philippe Besson, mais on y retrouve tout de même sa plume délicate qui sait décrire les sentiments humains.
Philippe Besson est un auteur que j'adore, même si certains de ses romans, dont celui-ci, m'ont moins marqué que d'autres.
Après la trilogie Worldwar et quelques romans d'autres auteurs, je reviens à Harry Turtledove avec Colonization, la trilogie qui sert de suite à Worldwar. J'ai bien aimé le premier volet de cette nouvelle trilogie, moins centré sur la guerre mais au contraire sur la coexistence des Lézards et des Humains, vingt ans après l'arrivée des extra-terrestres en pleine Seconde Guerre Mondiale. C'est prometteur pour la suite !
Deux nouvelles dans le pur style de Françoise Sagan : fin, délicat, plaisant à lire.
Un souvenir d'enfance ou d'adolescence, quand ma mère avait reçu ce livre avec son abonnement à France Loisirs. A part ça, pas grand chose à en dire ...
Souvenir d'une lecture obligatoire au collège, à l'époque où j'étais déjà insensible à l'oeuvre de Marcel Pagnol.
Je crois que Michael Schumacher restera mon pilote de Formule 1 préféré et ce livre, bien qu'ancien désormais, lui rend parfaitement hommage.