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J'arrive presque au bout des livres que je m'étais engagé à lire en service de presse avec NetGalley.fr. Je pense que je vais ensuite réduire le rythme pour alterner plus sereinement mes lectures totalement choisies (et achetées) de celles que je sollicite en service de presse. J'ai découvert par ce biais d'excellents livres, et d'autres m'ont vraiment déçu.
Cette fois, il s'agit d'un récit intitulé Tu seras un ange, mon fils de Yolande Chapuisat-Gervaise, photographe et épouse de Gilles Dreu, chanteur populaire dans les années 1960-1970 et habitué des tournées Âge tendre et Têtes de bois.
Le résumé du livre m'avait attiré, j'attends clairement beaucoup de cette lecture :
« Tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout où je suis. »
Victor Hugo a dit bien mieux que moi le vide irréparable qu'est la perte d'un enfant.
La seule façon de survivre à ce drame est d'en parler et d'en parler encore. J'ai mis vingt ans à mûrir ce livre, vingt ans, jour pour jour, depuis le départ de Benjamin...
C'est parce que Benjamin aimait la vie qu'il aimait celle des autres... en particulier celle de ceux qu'il aimait.
Si j'essaie aujourd'hui de faire passer un message à tous ceux qui, de près ou de loin, ont pu vivre un cauchemar similaire avec l'un de leurs enfants, ou leur seul enfant, c'est parce que la seule façon de continuer à les faire exister sur terre, malgré leur lourde absence, est de ne pas cesser de parler d'eux ! Jamais je n'ai cessé de parler de Benjamin dès que j'en ai eu l'occasion, et elles ne manquent pas ! Et puis si on résiste à cette réalité, dont on prend peu à peu conscience, il arrive que l'on en sorte, non pas plus forts, mais malgré tout en état de continuer à vivre.
C'est alors que j'ai pensé qu'il serait bon pour lui d'essayer d'entrer dans le milieu de la pub.